Dimanche, neuf heures du matin, je somnole paisiblement lorsque mon téléphone m'extrait de cet état d'apesanteur.
- Yo Vic, tu viens faire du parapente today ?
...quelques SMS plus tard...
- OK je déjeune et décolle
Nous voilà, Raphaël, Nolwenn, Benoît et moi encore une fois sur la route de la côte normande mais prenant notre temps car le vent est annoncé fort ! On se téléporte à Octeville pour y croiser Laurent et Dom, Isabelle et Jean-Loup et la troupe des normands. On en profite donc pour discutailler et se repaître car à côté de nous, les minis-voiles se font bien chahuter ! Mais, plus bas, des parapentes décollent, des biplaces et aussi des ailes solo. Et là, Benoît craque, il prend son aile et s'envole loin de nous ...
Je reste en bas quelques temps pour assister des ailes solo et un biplace à décoller. Le déco est moins confortable qu'en haut: il y a des rouleaux, il est tapissé de ronces mais au moins on se s'y fait pas arracher ! Je remonte ensuite pour croiser Laurent, les normands sont quant-à eux partis en direction des deux-amants. Il m'informe que Benoît a fait un magnifique posé hélico et j'ai raté ça ! Je redescend et je lui emprunte son matériel pour voler à mon tour. Le décollage était sport, je me fait chahuter à gauche puis à droite, je me dirige vers la pente en pensant pouvoir survoler de justesse un petit buisson par une légère pression sur les freins. Mais rien n'y fait et je pose mes deux pieds dans ce buisson, je freine l'aile qui part en rotation et saute de ce malheureux buisson un peu malgé moi. Ouf, tout va bien, je rate une autre tentative, mais sans courir n'importe où cette fois. Et enfin, la troisième tentative s'est avérée payante, je décolle !
En l'air ça tient de partout mais il faut bien faire attention à respecter les régles du site qui n'autorisent aucun survol des falaises au delà de 40 mètres.
Je m'éloigne doucement en direction de la pointe d'Antifer en gardant mes distances avec le relief (là, par contre j'ai droit à 100 mètres de gaz).
Sur le chemin du retour, je croise Benoît qui fait des waggas, et des SAT au large, on vole pendant quelques temps côte-à-côte.
Et puis je m'éloigne pour rejoindre Raphaël qui part faire sa petite ballade, je le rattrape en poussant sur l'accélérateur et on glisse sur quelques centaines de mètres ensemble.
Je finis par le quitter et m'en retourne au déco où Benoît et Nolwenn sont sur le point de prendre leur envol en biplace. Ils s'extraient et j'essaie péniblement de les rejoindre, mais visiblement ils sont plus rapides...
Je profite donc du coucher de soleil et prépare mon atterissage par quelques survols de la zone de décollage. Je décide ensuite d'abréger plus de deux heures de vol car mes petites jambes ne demandent qu'à gambader. La repose est facile et se fait presque à la verticale du terrain.
Je suis rejoint par Benoît et Nolwenn et Raphaël, nous plions le matériel heureux de ce vol et partons, déjà nostalgiques de cette belle journée.