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Radiosondage basse couche à 0h
Radiosondage basse couche à 12h (attention à la date !)fg
ex : 20060812 00 : de D à G = sondage à 00h le 12 août 2006
Explications
ATTENDRE LA FIN DU CHARGEMENT

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LES EXPLICATIONS :

Courbe rouge: température
Courbe bleue continue: température du thermomètre mouillé (Theta'w)
Courbe bleue tiretée: température du point de rosée
Courbe magenta tiretée: trajectoire d'une parcelle donnant le CAPE
Courbe beige épaisse: température de l'atmosphère standard OACI
Plcl: Pression du niveau de condensation par soulèvement
Tlcl: Température du niveau de condensation par soulèvement
Shox: Indice de Showalter
Pwat: Eau précipitable potentielle maximale
Cape: Energie convective potentielle disponible

Code de couleur des surfaces :
Jaune: L'espace qui sépare la courbe bleue (continue) de la courbe d'état (rouge) est colorié ainsi à l'origine (voir ci-dessous à vert le cas particulier). Il offre une représentation empirique de l'humidité relative des couches atmosphériques. Plus l'écart est grand, plus l'air est sec. Dans le cas contraire, la superposition de ces courbes signifie saturation (hr = 100%), nuage (en altitude) ou brouillard (au sol).
Rouge: L'espace qui sépare l'adiabatique saturée Theta'w10 [°C] de la courbe bleue (continue) est colorié en rouge, quand cette dernière est déportée vers la droite de cette Theta'w de référence. Plus il y a de rouge, plus la masse d'air est chaude.
Bleu : L'espace qui sépare l'adiabatique saturée Theta'w10 [°C] de la courbe bleue (continue) quand cette dernière est déportée vers la gauche de cette Theta'w de référence. Plus il y a de bleu, plus la masse d'air est froide.
Vert: Par le jeu de la superposition des couleurs jaune et bleue, le jaune se transforme en vert qui représente alors l'humidité relative d'une couche d'air froide dont la courbe bleue (continue) se situe à gauche de la Theta'w10 [°C].

Commentaires

  • Profils entre le sol et environ 16 000 m (100 hPa).
  • Courbe rouge (courbe d'état) = température de l'air.
  • Courbe bleue continue (courbe bleue) = températures pseudo-adiabatiques du thermomètre mouillé (t'w).
  • Courbe bleue tiretée = températures du point de rosée.
  • Direction et force du vent sur le côté droit. Plus les barbules sont nombreuses, plus le vent est fort (1 barbule correspond à 10 noeuds soit 20 km/h, 1/2 barbule à 10 km/h, un triangle à 100 km/h...).
  • Sur la gauche, en marge, les niveaux de pression standard définis par l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale) ; il leur correspond, pour chaque sondage, des altitudes vraies en mètres, calculées à partir des lois de la thermodynamique et des données de température et d'humidité de l'atmosphère traversée par le ballon-sonde (loi de Laplace).
  • Sur la droite, les niveaux d'altitude standard correspondant aux niveaux de pression standard (l'OACI a adopté, pour des raisons pratiques d'altimétrie, d'évolution des avions, une atmosphère standard valable partout, une sorte de structure moyenne conventionnelle)
  • L'écart entre courbe rouge et courbe bleue indique empiriquement l'humidité de la masse d'air, niveau par niveau. Plus l'écart est faible, plus elle est humide (et inversement). Les courbes confondues correspondent à un air saturé (100% - nuage). Evidemment, des calculs très précis de l'humidité relative sont possibles à partir de la température et du point de rosée ; on s'en tient ici à une évaluation visuelle.
  • Ligne noire grasse : courbe des 0°C (du diagramme, pas de l'air). L'intersection de cette dernière avec la courbe d'état indique le niveau de l'isotherme 0° (iso 0) au voisinage du site de lâcher du ballon-sonde.
  • Ligne verte = la Theta'w 10. Un repère commode pour évaluer le degré moyen de chaleur ou de froid de la masse d'air. Plus le sondage s'en éloigne vers la droite, plus il est chaud. A l'inverse, plus il est froid.
  • Plus un segment de courbe bleue s'incline vers la droite, plus la couche d'air qu'elle représente est stable. Plus elle se rapproche de l'inclinaison de la Theta'w voisine, plus la couche d'air correspondante est potentiellement instable.
  • Un sondage très sec et dont la courbe bleue s'incline majoritairement vers la droite correspond à du beau temps stable.
  • Un sondage très humide, chaud, et dont le profil est très proche de celui de la Theta'w voisine correspond à un temps potentiellement orageux (en fonction du réchauffement diurne, de l'effet de relief, d'un front...).
  • Les Theta'w représentent l'évolution théorique d'une particule d'air saturée, et le restant, qui partirait de 1000 hPa pour les couches supérieures (sous l'effet d'une ascendance thermique, orographique, frontale...).
  • Courbe magenta tiretée = évolution théorique de la particule partant du niveau 650 hPa ou en-dessous qui possède la theta'w maximale, en admettant qu'une ascendance (thermique, mécanique...) l'entraîne en altitude. D'abord, selon son point de rosée, elle atteint son point de condensation ("C") après avoir suivi l'adiabatique sèche qui passe par elle au départ (réseau des courbes vertes les plus inclinées vers la gauche - gradient adiabatique sec de -1 °C/100 m d'ascendance). Après la condensation, elle emprunte une adiabatique saturée (réseau des Theta'w - gradient adiabatique saturé de -0,5 °C environ). Elle est devenue, théoriquement, nuageuse. Sa trajectoire n'est pas matérialisée tant qu'elle reste à gauche de la courbe rouge d'état. Dès qu'elle passe à sa droite (qu'elle devient ainsi plus chaude que l'air ambiant), elle s'inscrit en tirets magenta. Elle s'interrompt lorsqu'elle bute contre une inversion (elle redevient alors plus froide que la courbe rouge d'état). De cette façon, on obtient une idée du potentiel nuageux instable (plus la ligne magenta s'écarte sur la droite de la courbe d'état, plus le nuage monte vite et haut). Ce potentiel d'instabilité nuageuse/orageuse est matérialisé par la surface totale comprise entre la courbe magenta et la courbe rouge d'état. Plus elle est grande, plus les risques d'averses puis d'orages s'accentuent. C'est le CAPE (cf. Traqueur d'Orages d'Alex Hermant). Devenue nuageuse, elle poursuit son ascension tant qu'elle reste à droite de la courbe d'état (tant qu'elle reste plus chaude que l'air ambiant). Le plus souvent, elle vient buter contre une inversion, là où elle rejoint la courbe d'état. On obtient ainsi une idée du potentiel nuageux instable (plus la ligne magenta s'écarte sur la droite de la courbe d'état, plus le nuage monte vite et haut. Et puis, l'humidité des couches moyennes et supérieures (Cu,Cb) compte aussi beaucoup : la particule instable qui évolue dans une ambiance humide a forcément bien plus de chance de se conserver que celle qui progresse dans un environnement sec.
  • CAPE: Convective Available Potential Energy (Energie Potentielle Convective Disponible)
    La valeur du CAPE est inscrite tout à droite de la 1ère ligne de texte.
    CAPE ≤ 0 : stable
    CAPE 0 à 1000 : instabilité légère (marginally unstable)
    CAPE 1000 à 2500 : instabilité modérée
    CAPE 2500 à 3500 : très instable
    CAPE > 3500 : extrêmement instable
  • Ne pas oublier que les sondages se déplacent dans le flux et qu'ils se transforment au fil des heures (réchauffement diurne du sol, circulation sur mer froide, sol chaud...). Mais on distingue des zones homogènes (masses d'air) où l'allure et l'évolution sont très proches. L'advection des profils sert donc aussi à évaluer comment évoluera la masse d'air en un point en allant chercher celle qui se trouve en amont selon le flux (direction et vitesse).